Mon père allait le soir fendre le bois
Dans le hangar, l'amour sous les sarments
reste au plus tard, au plus épais
Il ne faut pas parler, le vent changerait peut-être
nos nuits bien lisses seraient à reprendre
Il faut rentrer, le bois tassé dans le baquet
sèchera
Vint l'absence, avant la mort
Les trottoirs de novembre, les fins de jour amenuisées
le bas des pentes où se rassemblent les pluies
derrière il y a toujours un jardin submergé dans la tête
Vint l'absence sans drame, insinuée quand l'âge avance
la mesure, la norme des mots rendus