Toute vie commence ainsi
de toute éternité secourue par un vent fluvial
j'ai suivi l'ombre à peine venue de tes gestes
la détresse qui nous englobe tous
Nous avions pris de la fraîcheur des arbres et du commencement de l'eau
Tes bras remuaient des chants immenses
Je n'imaginais rien je subissais subjugué
l'abolition des murs, des parcelles, de toute opacité
Quand vint la nuit
ce fut l'absence du linceul