Élie dit :
" La neige est rare, mais l'hiver guette l'homme
Sache te plier au silence, au givre dense,
où que tu sois, le sol s'altère en ces moments,
ne crains pas la brisure,
marche
et porte cette respiration secrète
au lieu le plus humble, le plus touffu
le plus anonyme
De ses bras, on ne sépare que l'à peu près du vent
on n'en pressent que sa force immédiate
Ainsi de ce pays
en cette saison initiale, réserve des mémoires
Passe auprès des territoires fous
prends en toi du vacillement immense des forêts. "