Le vieil homme près de chez moi parle de la mort aussi
à l'ombre de ses ormes qu'il n'émondera plus désormais
et de partout ce peu de joie sur lui
Je prends cette respiration qui se prolonge
l'ensemble des tuiles vieillies
les bâtiments l'un sur l'autre lovés
cette architecture d'une pudeur extrême
Lui se penche
il se mesure à quelque secret d'une autre existence
plus aride encore s'il se peut
plus en rapport avec le vent
" Voyez, dit-il,
j'ai des réserves de bois pour plus d'hivers que je n'en pourrai vivre. "