Les cimetières de novembre où j'ai buté le front
Petites allées de sable
que les femmes en fichu venaient entretenir la veille
Je gravissais chaque fois le silence jusqu'au désert en moi
le vent qui vient de la mer
traverse les tombes
les pleurs succombent au temps toujours les pluies tomberont
sur le repos des morts
il y aura toujours des masses d'arbres noirs
pour cloisonner les yeux
Je disais si je meurs je ne veux pas qu'on me mette
là, je veux mourir sur les nuages
Nous nous en retournions par les jardins mouillés