Souvent les voies sèches du vent prolongeaient notre extase
Naître ainsi, les traits lentement émergés d'une nuit de l'été
Réunir son corps des bruits exacts de la terre
quand rien ne les corrompt encore
Pluie que le jour allonge :
le dialogue des bâtisses et du vent
Tu passes au devant des paupières
les collines déversent soudain des bruits que l'âme écoute
Si tu poursuis la même errance entre la chair et le coeur
je m'écarte, je laisse passage aux frondaisons de mai que ton corps livre
La pluie porte toujours au-delà, partageuse des contrées
Ta parole s'est levée tout à coup dans l'ocre de l'air
Les peupliers maintenant se rangent au vent qui fait la plaine