Ici, les bois s'aèrent peu à peu comme l'amour dans l'âge
sans qu'une joie définitive ne vienne s'y inscrire
Tes yeux partagent la ferveur
à jamais tu accompagnes les buissons, vie haletante,
corps comblé que les bruines n'atteignent pas
Je me couche sous le niveau de ton regard
je respire sans aucune frontière
Demain, c'est au-delà des feuilles un peu lasses du frêne
une lumière élucidée sans doute
et cette mise à jour des routes nouvellement écrites
Non plus comme dans l'enfance submergées
mais le maintien des paumes,
routes, vallées