Cette coiffe que l'on peut dater des environs de 1860 a été obtenue auprès de Mme Gauthier brocanteuse et ancienne chiffonnière de Niort qui se l'était procurée dans une famille bourgeoise de Marans mais selon ses caractéristiques, elle pourrait être originaire de Mauzé.
Dimensions |
La longueur des pans et la hauteur du tuyautage nous permettent de la classer dans la catégorie des coiffes de mariée.
Le large bandeau à l'avant de la bonnette est matelassé, comme l'étaient les anciennes calottes des modèles qui ont précédé celui-ci. À l'arrière, un cercle métallique donne sa forme à la coiffe. Cette partie en coton souple est richement brodée au point lancé de branches fleuries disposées symétriquement. À l'époque, on appelle cela fontaine d'amour.
Le fond en mousseline transparente qui laisse deviner les broderies en fontaine d'amour, recouvre l'arrière de la coiffe.
À l'avant , le toquet est constitué d'un galon épinglé à l'intérieur, bordé d'une dentelle paillée droit, aux extrémités retournées.
Un simple effet de nœud est réalisé par pliage.
Les longs pans de mousseline sont bordés de bandes de tulle mécanique dont les motifs sont brodés au point de devant, (parfois appelé broderie au point de sarci). L'extrémité de ces pans est tuyautée.
La coiffe en détail