Cette coiffe a été obtenue auprès de Madame Charles de Fontaine-Chalendray, elle provenait de sa famille de Coivert.
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Cette coiffe est caractéristique du grand deuil par sa sobriété, le bandeau de bonnette dissimulé par la passe plate. Mais cette sobriété demandait beaucoup de travail, entre autres, le plissage à l'ongle, appelé aussi plissage « à la poussette » qui exigeait selon une lingère de Lusseray de posséder trois ongles très longs qui permettaient de marquer progressivement les plis.
La coiffe est en toile fine de linon, typique des coiffes de deuil, avec un plissage en cœur extrêmement fin.
À l'arrière, l'ampleur est résorbée par un large pli central et trois plis symétriques de chaque côté.
Un petit nœud réalisé en simple galon sert aussi de cache-point tout autour de la coiffe.
La coiffe en détail