Élie dit,
lui qui a le regard rieur et bleu des grandes plaines :
" Ces jours glissent aussi vers de neuves lunaisons
et d'ici le décours tant de paroles se figeront
couches sur la terre mises là dans l'ignorance
Les bois taillis bientôt coupés
les jeunes femmes près des feux qui puisent dans l'hiver les galbes sous les robes
le vent surtout qui fera place
tout ce grand remuement veut que l'on force l'attente
que l'on se mêle au flux blessé des herbes
Ce qui procède de l'humain en ces jours :
ménager d'un frôlement,
d'une main qui passe
cette arrière-saison en nous,
ouverte "