Geghard, le monastère de la Ste-Lance, est situé au fond de la vallée de l'Azat, dans un cirque de montagne. En partie construit dans la roche, il offre un vaste ensemble à la visite.
• Chapelle de la Mère de Dieu (XIIe)
• Gavit (1225)
• Cathédrale (1225)
• Mausolée des Proshian (fin XIIIe)
• Eglise souterraine (fin XIIIe)
La chapelle de la Mère de Dieu
C'est à l'extérieur de l'enclos, en arrivant sur le site, qu'on est happé par la vision de cette chapelle, dont l'architecture précaire s'imbrique intimement à la falaise et à la roche, mettant d'emblée en évidence ce dialogue incessant entre la pierre et les signes des hommes, qui fait le trait distinctif de Geghard. | |
Le Gavit
Même si le monastère est de grande ampleur et les bâtiments complexes dans leur organisation, ce qui prévaut ici c'est la tranquillité, l'accord intime de la pierre et de l'homme.
Le gavit est une grande salle qui donne accès à la plupart des autres, enfouies sous la terre, creusées dans la roche, où il fait frais, où il fait sombre.
La cathédrale
La façade sud de la cathédrale prolonge celle du gavit, donnant ainsi une longue perspective sur les décors parsemés dans l'étendue des pierres d'appareil.
Assis face à cette longue enfilade qui repose, on porte son regard aussi plus haut, là où des khatchkars en grand nombre sont sculptés à même les roches. |
Le mausolée des Proshian
La pierre est grise dans cet espace, comme la mince lumière qui tombe d'en haut, et pourtant les modelés des sculptures y sont étonnamment puissants.
Sculpture minérale, lourde, qui subjugue, qui vous rend proche malgré vous de la mort. |
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L'église souterraine
A Geghard, les bâtiments souterrains laissent passer toujours un rai de lumière, comme ici cette ouverture tout en haut de la coupole de l'église creusées dans la roche.
Ainsi, l'oeil déchiffre la pénombre, découvre peu à peu les reliefs, apprivoise les volumes. |