Il s'agit d'une ancienne forme de coiffe dérivée de la cornette dont les barbes ont été relevées sur le sommet.
Petit à petit sa taille a diminué et elle a été remplacée par la coiffe dite carrée qu'ont préférée les jeunes générations. Elle ne couvrait plus que la tête des vieilles femmes. L'architecture est de type béguin.
Descriptif et assemblage
Dans une bonnette de coton, un carton en forme d'écusson dessine la forme générale de la coiffe. Pour ce modèle décrit, le plus récent, la barbe étroite laisse dépasser la passe de la bonnette à l'avant de la coiffe. Cette passe est bordée de guipure ou de broderie mécanique. Le fond, brodé ou doublé d'un tulle brodé, est dissimulé sous une mousseline très finement plissée.
À l'avant sur la large passe de la bonnette, une bande de mousseline unie, bordée de dentelle paillée à chaque extrémité, est doublée d'une autre mousseline pliée en deux. Ces deux bandes se retournent pour se croiser sur le sommet plat de la coiffe. Pour bien marquer la ligne droite sur la coiffe, certaines lingères glissaient un fil métallique dans le repli de la mousseline à l'intérieur de la barbe.
Variantes
L'appellation " capot reviré ", qu'on trouve aussi sous le nom " coiffe à reviri " serait attribuée au modèle dont les deux côtés de la barbe se replient de part et d'autre de la base de l'écusson, tandis que, dans le " ramponneau ", la barbe se replie à la naissance de la passe, laissant la nuque apparente. Le ramponneau était à l'origine une coiffe de grande cérémonie.