Elle a été à la mode dans la région de Mirebeau et Neuville du Poitou.
Le type de broderies et la longueur des rubans semblent caractériser les différentes origines.
Descriptif et assemblage
Un carton composé de deux parties cousues et surjeté autour du visage, ce qui permet de resserrer l’ouverture, est recouvert d’une première toile bleue.
Autour du visage un ruban de faille ou de satin entoure la bordure.
Sous la toile, au sommet, un bourrelet de coton donne à la coiffe un aspect légèrement bombé. Par dessus est posée une étamine et enfin un satin de soie ou de coton souvent bleu.
Autour du visage un ruban de faille ou de satin entoure la bordure.
Une dentelle plissée, parfois paillée à chaque extrémité, est cousue sur un galon de toile et placé autour du visage. La dentelle du fond de coiffe est également plissée, soit en larges plis couchés (plats), soit en un pli rond central et deux plis plats latéraux.
Les broderies de cette coiffe sont très caractéristiques, elles sont regroupées en bandes parallèles verticales avec un espace plus ou moins grand entre chaque bande Le nombre de plis permet de dater la coiffe et de situer la localité d'origine. Une fois l’ensemble posé sur le carton, la dentelle est retournée.
Un ruban entoure la partie étroite de la coiffe. Un nœud à deux coques souvent très travaillé et terminé par deux longs pans d'environ un mètre, est épinglé à la base de la coiffe.
Appartenance sociale
La coiffe de demi-deuil est dépourvue de dentelles. Le fond est réalisé en tulle grec simple, sans broderie.
Antériorité
Dans cette région on trouve des bandes de coiffe qui peuvent être les anciennes cornettes dont parle Henry Gélin .