Saintongeoise de mariée
Brioux
Saintongeoise de grand deuil
Mauzé sur le Mignon
Saintongeoise demi-deuil
St-Jean d'Angély
Saintongeoise de cérémonie
Aubigné
Saintongeoise demi-deuil
Mauzé sur le Mignon
Champanais de tous les jours
Gourvillette
Saintongeoise demi-deuil
Loulay
Saintongeoise de cérémonie
Mazin
Champanais de jeune fille
Matha
Barbichet de cérémonie
Brigueuil
Coiffe carrée
St-Hilaire des Loges
Saintongeoise de jeune fille
Aulnay
Champanais de grand deuil
Malaville
Champanais de grand deuil
Châteauneuf sur Charente
Mothaise de cérémonie
Saintongeoise
Loulay
Saintongeoise de mariée
Mauzé sur le Mignon
Pèleboise de cérémonie
Thorigné
Dentelle à l'aiguille

Le fil, ténu
qui fait dans le jour
toute la dentelle
des rêves.

Les plis, les courbes
dans l'orbe du visage
toute la fragilité
du monde, le désir
qui suit la lumière
des femmes en allées.

Appartenance sociale

Il existait une version de deuil en mousseline unie et une version demi-deuil en tulle uni. À noter que le grand deuil était marqué dans les deux secteurs par le plissage à l’ongle. Pour le demi-deuil, le paillage était repris dans le sud du Bressuirais.

deuil
Coiffe de demi-deuil avec un fond en tulle
demi-deuil
Coiffe de deuil en mousseline unie

Antériorité

Cette région était sous l’influence de deux modes: celle de La Châtaigneraie et celle de Thouars. Les femmes du Bressuirais, comme ailleurs, ont dû porter des coiffes de grande taille dans la première partie du XIXe siècle. La coiffe moderne semblerait dériver, par son architecture, des grandes Grisettes de La Châtaigneraie.

Aire géographique concernée

L’aire de cette coiffe est très restreinte: les cantons de Bressuire, de Cerisay et de Mauléon. C’est la coiffe de la Petite Église dont Courlay est un grand pôle. À noter que les Bressuiraises, à la mode finissante des coiffes, avaient relégué la leur à l’usage quotidien; pour les dimanches et les grandes cérémonies, elles avaient adopté la Tourangelle.