Cette coiffe, appelée également quignon, est une forme très ancienne.
Elle se distingue de la grande Câline de Thouars.
Descriptif et assemblage
Le carton cousu est recouvert d'un tissu légèrement moletonné.
La cornette et la barbe ne constituent qu'un seul élément. Une très grande bande brodée sur presque la totalité se replie sur le cartonnage recouvert à l'arrière d'un fond brodé en son centre. Cette barbe vient se croiser sur le devant, formant à l'arrière deux ailes, de telle sorte qu'une extrémité seulement se trouve à l'extérieur du montage sur une aile alors que l'autre extrémité est à l'intérieur de l'autre aile.
La dentelle tuyautée aux extrémités est comparable à celle utilisée sur la Câline de Thouars.
Un ruban de soie formant un noeud à deux coques et deux pans est épinglé entre les deux ailes au dos de la coiffe.
Une particularité semble distinguer la Câline d'Airvault de celle de Saint-Loup (aujourd'hui Saint-Loup Lamairé): la dentelle de la première était tuyautée et celle de la seconde plissée.
Appartenance sociale
Ces coiffes lourdes étaient retenues par deux liens noirs nouées sous le menton.
Il existait une version de demi-deuil en tulle uni et de deuil en percale unie.
On trouve aussi des éléments plus ordinaires avec seulement quelques tuyaux dans les angles, en tissu léger et fantaisie et moins hauts.
Antériorité
Vraisemblablement, à la place du carton on utilisait des calottes matelassées.
Aire géographique
Cette coiffe était portée dans la région thouarsaise.