Saint-Maixent l'Ecole et les alentours sont un carrefour de plusieurs influences à la fin du XIXe siècle: la mothaise à l'Est, la malvina au Nord et la créchoise à l'Ouest et au Sud
Avant cette diversification, les rares documents existants nous donnent une vague idée de sa structure et la base de la forme que nous avons est réalisée à partir d'un modèle monté d'origine confié à Francis Millerand pour sa restauration et en usage vers 1860-1870. Elle est très semblable au type mothaise de la même époque et était sans doute à l'origine sur calotte matelassée. Sa structure cartonnée, que nous décrivons ci-dessous, ne s'est pas affinée et l'ensemble pouvait être volumineux.
Descriptif et assemblage
Le carton cousu met l'accent sur les prinques arrondissant bien le visage. Ce carton est recouvert d'une toile puis d'un satin en coton ou en soie et coton, bleu ou ivoire.
Le toquet, dentelle montée sur un galon, est posé à cheval sur la bordure du visage. Les extrémités sont paillées ou tuyautées pour faciliter l'arrondi.
Puis à l'avant, une cornette en tulle ou en mousseline se replie en suivant le mouvement des prinques.
Le fond de coiffe brodé recouvre l'ensemble. A l'arrière les extrémités sont plissées grossièrement et l'avant est monté sur une large passe garnie de dentelle paillée assez haut , comme dans le coeur de Lezay.
Un ensemble de ruban moins large que la mothaise se pose sur la passe et se termine au dos par un noeud et deux pans.
Appartenance sociale
Comme pour les autres types en Deux-Sèvres, la mousseline unie était portée pour les deuils ou les jours ordinaires.
Antériorité
Sans en avoir dans nos collections, il est possible que cette coiffe ait été à l'origine montée sur une calotte matelassée comme les autres modèles dans le voisinage
Aire géographique
Cette coiffe était portée dans l'agglomération de Saint- Maixent et sa banlieue.