Saintongeoise de cérémonie
Mazin
Champanais de jeune fille
Matha
Pèleboise de cérémonie
Thorigné
Saintongeoise demi-deuil
Mauzé sur le Mignon
Saintongeoise
Loulay
Saintongeoise de jeune fille
Aulnay
Dentelle à l'aiguille
Saintongeoise de mariée
Mauzé sur le Mignon
Coiffe carrée
St-Hilaire des Loges
Champanais de tous les jours
Gourvillette
Saintongeoise demi-deuil
Loulay
Saintongeoise de mariée
Brioux
Mothaise de cérémonie
Barbichet de cérémonie
Brigueuil
Saintongeoise demi-deuil
St-Jean d'Angély
Champanais de grand deuil
Châteauneuf sur Charente
Saintongeoise de cérémonie
Aubigné
Saintongeoise de grand deuil
Mauzé sur le Mignon
Champanais de grand deuil
Malaville

Le fil, ténu
qui fait dans le jour
toute la dentelle
des rêves.

Les plis, les courbes
dans l'orbe du visage
toute la fragilité
du monde, le désir
qui suit la lumière
des femmes en allées.

Cette pantine type Lezay vient de la collection Hervé et serait originaire de Couhé-Vérac.

Dimensions
• largeur de la partie plate : 23 cm
• hauteur du fond : 16 cm

Découvrir le type de coiffe Territoire d'implantation de la coiffe
Vue de face Vue de l'arrière

 

La bonnette est atypique car la passe en tissu blanc matelassé et le fond en carton récupéré d’un calendrier de 1898 sont assemblés par un surjet. Le cagouet est identique à la passe. Il s’agit d’une version assez récente.
Pour donner de la hauteur à la coiffe, un second carton plus haut est maintenu par des épingles avec un léger dévers. Cette partie est complètement invisible. L’ensemble de la bonnette est recouvert d’une satinette bleue paillée aux angles.

Le fond est en tulle brodé à disposition entouré d’un semis de pois au point de bourdon et paillé en coeur. Cette broderie semble plus ancienne et a pu être récupérée sur une autre coiffe.
À l’avant, une passe brodée non assortie à la broderie du fond supporte une dentelle paillée très finement avec une partie plate au centre. En dessous, un assemblage de tulle point d’esprit et de satin reprenant les antiques prinques donne la forme caractéristique de ces coiffes.

Un ruban de satin broché ivoire et son papier, enroulé sur lui-même cache le montage.
À l’arrière, l’ampleur est résorbée par cinq petits plis de chaque côté, chaque petit pli étant replié en creux vers le centre. Un nœud dénommé « coquille » dans la région de Couhé-Vérac, dont les coques forment des petits plis très serrés dans une bride, est terminé par deux longs pans. Ce ruban est coupé et assemblé en son centre.

La coiffe en détail

163_couhe-verac_dia1 Cliquez pour voir en détail Cliquez pour voir en détail Cliquez pour voir en détail