Cette coiffe a gardé exceptionnellement sa forme d'origine, sans doute la lingère détenait-elle un secret d'amidonnage.
Dimensions |
On remarque très bien le double ruché qui s'ouvre à la manière des coiffes du XVIe siècle. On peut établir une comparaison avec un portrait de Catherine de Médicis réalisé par François Clouet.
La bonnette à l'avant est typique du demi-deuil.
La coiffe en mousseline est doublée d'un satin de soie /coton ivoire avec un paillage en cœur très long et très fin, tombant vers le bas, qui est une technique spécifique de Loulay.
À l'avant la mousseline paillée droit ainsi que la double mousseline en-dessous, s'ouvrent de chaque côté, donnant ainsi un effet de cœur autour du visage.
Le ruban de mousseline cache-point très large est rétréci par 5 plis.
À l'arrière, le nœud en mousseline à double coque superposée se termine par deux pans courts.
La coiffe en détail