Devant les mots, ce souffle dispersé d'entre les corps
rien n'est compté, ce peu de savoir entre mes lèvres
rien n'est écrit jamais cela naît
dans ces lueurs au bord de toi
et c'est le soir d'été plus calme et lourd
Nous ne saurons jamais cela
sauf cette écoute plus dense
le monde offert peut-être à tout instant
comme nos corps soudain couverts d'un autre chant.