Terre perdue
dans l'entre monde
peuple dispersé
comme jamais témoin
de notre devenir.


Terre précaire
depuis toujours
entre la résistance
et l'universel.

Le gavit

Porte ouest, les deux tympans Détail tympan du bas, le prophète Isaïe
Détail tympan du haut, le visage de Dieu le Père La colombe de l'Esprit insuffle la vie à Adam, dans la main de Dieu

La façade du gavit de Noravank est une des visions les plus prenantes de la sculpture arménienne. La gravité des visages, la densité des scènes, la parenté peut-être avec des scènes historiées qui nous sont familières dans l'art roman... bien des aspects contribuent à magnifier le regard. Ni savante, ni naïve, la sculpture dévoile cette lente montée du réseau vers l'image. Elle laisse voir de la puissance, et de l'indécision, comme si l'on avait su figer dans la pierre une énergie qui ne s'arrêtait pas.

L'église principale St-Etienne

Vue générale, côté est Détail du tambour

Au XIIIe siècle, Noravank devient le siège épiscopal de la province de Siounie, sous l'égide des princes Orbelian. L'évêque Sarkis Ier qui fit construire cette église, partit en pélerinage à Jérusalem, reçut les reliques de saint Etienne, et les envoya à Noravank tandis que lui mourut sur place, martyrisé.

L'église St-Grégoire et mausolée

Lion étendu, pierre tombale d'Elikum Orbelian Cette petite église sert de mausolée pour plusieurs membres de la famille Orbelian.

L'entrée ouest touche par sa simplicité, où les caractères arméniens se mêlent aux quelques décors, ça et là, sur les pierres de la façade.

Décors et croix, façade ouest
Tympan porte ouest