Saintongeoise de jeune fille
Aulnay
Champanais de grand deuil
Châteauneuf sur Charente
Saintongeoise demi-deuil
St-Jean d'Angély
Champanais de grand deuil
Malaville
Saintongeoise de cérémonie
Aubigné
Saintongeoise demi-deuil
Loulay
Champanais de jeune fille
Matha
Saintongeoise de mariée
Mauzé sur le Mignon
Saintongeoise de cérémonie
Mazin
Champanais de tous les jours
Gourvillette
Saintongeoise demi-deuil
Mauzé sur le Mignon
Saintongeoise de mariée
Brioux
Dentelle à l'aiguille
Saintongeoise
Loulay
Coiffe carrée
St-Hilaire des Loges
Barbichet de cérémonie
Brigueuil
Mothaise de cérémonie
Pèleboise de cérémonie
Thorigné
Saintongeoise de grand deuil
Mauzé sur le Mignon

Le fil, ténu
qui fait dans le jour
toute la dentelle
des rêves.

Les plis, les courbes
dans l'orbe du visage
toute la fragilité
du monde, le désir
qui suit la lumière
des femmes en allées.

Appartenance sociale

Il existait une coiffe de deuil en percale ou mousseline unie, dont la pantine était bordée d'un étroit ruban de soie noire. Dans la version de demi-deuil en tulle uni, le fond était agrémenté de quelques plis verticaux. Les jours ordinaires, les femmes portaient la coiffe simple en tissu uni ou fantaisie : le raquet. Pour ces trois versions, il n'y avait pas de pouf.

Le demi-deuil
Coiffe de demi-deuil
Le deuil
Coiffe de deuil
Le raquet
Ancienne coiffe, le Raquet

 

Antériorité

Elle n’est pas facile à déterminer et on trouve dans les familles de cette région divers éléments. Il y a le béguin rond avec fond et passe plus grands (jusqu’à 64 cm pour la longueur des pantines), sans armature métallique mais avec 2 brides à chaque extrémité de la passe de la bonnette. On le nomme alors Piote bridée ou Bridaïe.

On trouve aussi la cornette dentelée ainsi que le ramponneau de gala (Dans le ramponneau des Créchoises, les barbes sont détachées du bonnet et forment une auréole autour du fond). À ce sujet Gelin* écrit que ce ramponneau est abandonné vers 1850. Certaines coiffes regroupent les caractéristiques de la cornette dentelée et du ramponneau et assez souvent des éléments de pèleboise. À noter que Marguerite Morisson et Jean-Pierre Gaunord* rappellent qu'on les nommait, par dérision, les coiffes à grousses jhottes (grosses joues) : les femmes en effet pouvaient laisser les cornettes prendre du volume autour de leur visage.

Une créchoise dentelée
Cornette dentelée, reconstituée
Une créchoise bridée
Piote bridée

 

* Ch.Escudier H. Gelin, Costumes Poitevins, Editions Laffitte reprints Marseille 1978 (Réimpression de l'édition de Niort, 1896)
* Marguerite Morisson et Jean-Pierre Gaunord, Les coiffes de nos ancêtres, publié par le Cercle généalogique des Deux-Sèvres (sans date )