Tu soulèves la main et tout le paysage écrit une chanson d'été
L'arbre à sa place attend le relief des journées, j'ai tes cheveux dans mes doigts et derrière la terre aplatie du chemin
Il fait très doux ce jour de mai, notre enfant est au-devant qui court après sa vie
Plus loin, les villages, l'odeur des champs se tait, il y a des raies de peupliers dans l'air
Tu te penches entre les ronces pour des bouquets indicibles
L'espace ouvre à ton chant des amitiés sans perte sans rature