Vous qui venez l’été les chemins débordent d’ombre
Vous avez dans les yeux des questions immobiles
Le vent peuple vos lèvres, bouge les feuilles, le vent saisit des images de tendresse
Vous parlez parfois, vous dites les mots plus lointains que la peur
Les mots simples de la pluie, de la beauté sur les visages
La journée charroie son silence grave, et vous pensez peut-être à votre vie menée jusqu’à ce jour tranquille
Vous regardez ce que portent les murs
Nos signes mouillés de tous les appels de l’hiver
Ce qui s’échappe de nos mains comme un rêve
Vers 1975
Réécriture mai 2021