Nous avions commencé notre périple en Iran par cette région du nord-ouest proche de l’Arménie et de la Turquie, comme pour partir de terres moins lointaines, plus proches, croyait-on, de nous-mêmes. Et Reza, qui nous guidait, avait voulu nous emmener à la Mosquée Bleue, manière de pierre fondatrice de l’itinéraire.
Quand on ne maîtrise pas la langue d’un pays, à quoi tient la réussite d’un voyage sur ses terres – on pourrait presque dire sa vérité ?
Sur ces chemins quasi infinis, qu’on a dit de la soie, entre Orient et Occident, que les voyageurs empruntent depuis deux millénaires, l’Iran fait office de plaque centrale, une simple carte le montre.
Nous sommes là depuis quelques jours, quelques semaines peut-être. Nous rangeons, nous nettoyons.