On a rempli cette vie
sans le savoir vraiment, avec notre regard
qu’on partage parfois devant la terre des hommes.
Je regarde la cour. Et le jardin qui la prolonge. Et plus loin, les champs où les céréales bientôt vont grandir. Que passe-t-il entre les mots, de la présence, du tissage de la vie, qui dépassent ce qu’ils décrivent ?
Nous avons commandé un pommier, une demi-tige, pour qu’on ait des fruits avant de mourir, dis-tu.