Continuons notre parcours des visages, pour la période des XIe et XIIe siècles, sur les terres turques et géorgiennes, aussi bien dans des lieux retirés que dans des ensembles patrimoniaux plus importants.
Second parcours des visages et des icônes, dans la période du IXe au XIe siècles, en Géorgie, c’est-à-dire sur des terres orthodoxes, mais bien éloignées du centre byzantin qu’était Constantinople.
Les images, on le sait, ont été un enjeu crucial dès les débuts de l’ère chrétienne. Le christianisme émergent s’est beaucoup méfié des images et de l’idolâtrie qu’elles suscitaient, mais les a aussi beaucoup développées, notamment à travers les icônes.
Deux exemples, encore, de fresques créées par Piero della Francesca à Arezzo, pour toucher un peu des yeux un génie de la peinture.
Arezzo est une ville où l’on éprouve d’abord l’espace, des ruelles ombragées aux grandes étendues des places. Et comme souvent en Toscane et dans ses alentours, on marche dans la trame urbaine avec allégresse, tant elle regorge de vraies richesses, comme écrivait Jean Giono.
Les gens viennent à Padoue en masses organisées, pour voir les fresques de cette chapelle des Scrovegni, peintes par Giotto dans les années 1303-1306.
Les mots parlent des pierres, de ces pierres dont on a fait des images par une longue patience il y a déjà des siècles.
J’ai fouillé dans les photos anciennes