C'est presque tous les jours, elle vient dans son jardin,
elle vient comprendre la terre un peu mieux,
la travailler saison après saison, sans relâche, pour faire le berceau de la vie qui pousse.
C’est le soir, dans la ville, c’est un lieu où l’on a mis au mur des images, des visages de femmes et d’hommes.
Qu’est-ce qui, un jour, fait rêver de la Route de la Soie ? Plus de traces dans la mémoire, mais le sentiment que ces itinéraires, depuis plus deux millénaires de caravanes, de commerce lent mais dense, ont forgé, confronté des visions du monde.
Quand on arrivait, au bout du chemin qui menait au village, j’avais souvent l’impression d’un visage, comme si la maison pouvait sourire, ou tout au moins que la lumière sur elle, sur la solidité des pierres, laissait place à quelque connivence, quelque souplesse.