Arriver ici, depuis Kashgar, est une expérience de l’immense.
Sans doute ne savait-on jamais vraiment, dans le creuset des jours qui font cette musique à peine des corps et des paroles, sans doute ne savait-on jamais la fluidité vraie des regards.
C’est un endroit décomposé, détruit. Il reste des rues que la caméra parcourt, bordées d’immeubles, de maisons éventrées.
Le soir parfois, nous allions marcher, à deux pas le chemin derrière la ferme ouvrait sur la terre.