Nous sommes partis de Parapat, quelques kilomètres sur un bateau bien chargé, et l’on arrive à Samosir, l’île au milieu de cet immense cratère volcanique devenu ce lac Toba, de cent kilomètres de long, berceau de la culture des Toba-Batak.
C’est la lumière de l’hiver encore, juste diaphane, qui hésite entre le brouillard et le soleil, entre le songe et le réel.
C’est à l’hôpital, dans le dédale des couloirs, au travers des portes qu’on pousse, l’hôpital, c’est un univers étalé, anonyme, aux repères flous.