C'est après le repas parfois tu viens, tu t'assois
tes yeux rient sur la vie qui coule
Sans doute ne savait-on jamais vraiment, dans le creuset des jours qui font cette musique à peine des corps et des paroles, sans doute ne savait-on jamais la fluidité vraie des regards.
Son visage est penché vers les mots
vers ce qu'elle cherche en eux
C'est presque tous les jours, elle vient dans son jardin,
elle vient comprendre la terre un peu mieux,
la travailler saison après saison, sans relâche, pour faire le berceau de la vie qui pousse.
Route vers le Sud, depuis Samarcande, assez longue pour que les montagnes arides de l’été s’instaurent en nous, deviennent la seule présence versant sur versant, la même image interminable et sans cesse changeante.