Quand on ne maîtrise pas la langue d’un pays, à quoi tient la réussite d’un voyage sur ses terres – on pourrait presque dire sa vérité ?
On a rempli cette vie
sans le savoir vraiment, avec notre regard
qu’on partage parfois devant la terre des hommes.
Le temps lointain
que la mémoire garde vague après vague
Je regarde la cour. Et le jardin qui la prolonge. Et plus loin, les champs où les céréales bientôt vont grandir. Que passe-t-il entre les mots, de la présence, du tissage de la vie, qui dépassent ce qu’ils décrivent ?
Quand c’est la nuit contre la nuit, le corps se tend,
le corps s’agrippe à lui-même, il cherche dans l’ombre