C’est la lumière de l’hiver encore, juste diaphane, qui hésite entre le brouillard et le soleil, entre le songe et le réel.
Laisser venir l’instant des mots, celui qui jaillit très loin de la mémoire, peu importe d’où vient la lumière, comment se dessine le paysage, peu importe l’instant, du moment qu’il s’est offert à nouveau, après de longues années, perdu dans les méandres de soi-même.