C’est dans l’hiver, après les nuits longues où les corps s’engourdissent. C’est après l’insensible moment des attentes, quand le corps reste reclus, forgé sur lui seul. Quand tout semble étal, enclos sur soi, quand on ne sait plus ce qui pourrait nous délivrer.
Au Grand Mont l’hiver, il n’y a presque personne, nous sommes avec le vent, avec la lumière changeante, avec le sentiment d’être portés ailleurs.
Nous marchons. C’est peut-être la vie, ou la douceur d’aimer encore